Comme mentionné dans son rapport sur le développement durable 2007, Cascades ne considère pas les changements climatiques en tant que risques, mais plutôt comme des opportunités puisqu’elle respecte l’environnement dans le cours de ses opérations. En effet, l’entreprise s’assure de respecter les lois et règlementations environnementales auxquelles elle est soumise au Canada, aux États-Unis et en Europe. Il est toutefois mentionné, qu’elle prévoit, pour maintenir cette conformité, continuer à engager des dépenses en immobilisations et en charges d’exploitation.
Le contrôleur de la division Fibres Breakey nous a mentionné qu’il ne comptabilisait pas les risques environnementaux et qu’il ne faisait pas de provision pour éventualités puisque, justement, leur division respecte les lois et normes et qu’il est difficile de prévoir des événements internes et externes qui n’arrivent que très rarement. Il ne comptabilise que les frais qui sont prévisibles tel que le nettoyage de leurs sites d’enfouissement lorsque Cascades les ferme.
D’ailleurs, suite à la lecture d’articles sur la gestion des risques environnementaux, Cascades n’est pas une exception. En effet, il est rare que des entreprises comptabilisent des risques environnementaux puisqu’il existe peu d’outils pour les quantifier et que ceux existants sont peu efficaces.
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Il est certain que les risques sont plus difficilement mesurables. Cependant, l’entreprise pourrait avoir une idée de grandeur de ces risques et des coûts qui y sont reliés en examinant les coûts sociaux qui s’y rattachent. Par exemple, si leurs activités et leurs émissions de pollution peuvent avoir des répercussions sur l’entourage et la qualité de vie de certains citoyens ils pourraient faire des sondages pour voir quel prix serait prêt à payer ces gens pour réduire les risques de pollution ou de maladie qui peuvent en découler.
RépondreSupprimerCascade pourrait tout simplement établir une liste de tous les effets que peuvent avoir leurs activités sur la population. Aussi, trouver quelle portion de la population pourrait être atteinte et ensuite, avec des statistiques, par exemple sur les coûts d’un cancer ou d’une autre maladie qui pourrait y être associée, établir les coûts du risque.
En fait, l’entreprise Cascades ne voit pas l’utilité d’engager des coûts pour mesurer ses risques environnementaux et faire des sondages auprès de la population puisque l’entreprise respecte à la lettre les normes et règlementations des pays où elle exploite ses activités. Les seuls risques environnementaux dont elle ne tient pas compte sont ceux qui ont de faible probabilité d’arriver. De plus, comme mentionné dans la section suivante, un rapport trimestriel contenant les informations reliées aux événements qui ont entraîné des impacts environnementaux est remis au conseil d’administration. Donc, une rétroaction est faite, des mesures correctives sont prises lorsque nécessaire et le contrôle est resserré. Une question nous vient toutefois en tête, Cascades n’a-t-elle pas trop de contrôles en place? Les contrôles doivent être évalués régulièrement pour s’assurer qu’ils sont encore utiles et si les risques contrôlés ont changés. Parfois, les contrôles en place sont plus coûteux que les risques qu’ils contrôlent. Toutefois, Cascades ne peut pas se permettre d’avoir des impacts environnementaux importants puisque toute sa stratégie d’entreprise est basée sur sa performance environnementale.
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