
Un merci particulier à M. Pascal Painchaud, contrôleur et à Mme Geneviève Côté, superviseure technique chez Cascades.
Mélanie, Geneviève & Véronique
Nous vous proposons trois tests qui sont sur le site Petit Geste Vert de Cascades afin d’évaluer votre impact environnemental.
Pour atteindre leur objectif de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES), les pays signataires du Protocole de Kyoto utilisent les crédits de carbone. Ceux-ci, mesurés en tonnes métriques d’équivalent de dioxyde de carbone, sont une quantité déterminée d’émissions de GES échangeables. Ces crédits de carbone sont utilisés afin de compenser les émissions de GES dans les secteurs industriels, de transports et résidentiels.
Equipe 8: Dossou Koukoui
RépondreSupprimerA notre humble avis, les directives du protocole de Kyoto doivent être appliqués par tous. Il y a une grande urgence que toutes les corporations de même que l’Etat revoient leur processus actuel de production et intègrent de nouvelles méthodes de production visant à adopter une attitude plus environnementale en lien avec le développement durable !
Les gestionnaires des affaires de la cité se doivent de donner un très bon exemple dans ce domaine même si la tendance actuelle est de demandée une plus grande action aux entreprises privée. C’est le cas par exemple de la ville de paris qui adopter un comportement allant dans ce sens (l’instauration du vélib pour fluidifier la circulation routière et réduire la pollution, la mise en œuvre d’outils permettant le calcul des émissions des gaz à effet de serre etc…).
Bien que la plupart des mesures actuellement prônées et utilisées par les gouvernements tournent autour de la responsabilisation du pollueur par l’instauration de mesures économiques (taxes de pollution ou taxes carbone, réformes fiscales écologiques, échanges de droits d’émission etc…) pour tenir compte des externalités et les intégrer dans les comptes des principaux acteurs du monde économiques, nous avons bien peur que cela ne conduise qu’à la financiarisation de la pollution. Ce qui ne permettra qu’aux entreprises plus nanties (les pétrolières par exemple) de poursuivre leurs activités sans aucun respect de la nature. L’exploitation des sables bitumeux de l’Alberta est un exemple palpable et montrent bien l’incapacité des mesures mises en œuvre pour responsabiliser les entreprises.
Enfin, il n’est aucun doute pour tous que la tarification de la pollution ne sera pas suffisante dans certains domaines comme les transports, l’éclairage ou le bâtiment, où la panoplie de mesures adoptées devra aussi, à notre humble avis, comprendre des dispositions réglementaires pour corriger les défaillances du marché.
La comptabilité environnementale est certes un outil très appréciée pour évaluer et internaliser les externalités résultant des activités économiques mais il nous semble que toute méthode porte en elle-même ses limites. A l’heure actuelle chaque entreprise est libre d’utiliser l’information qui lui semble pertinente pour pouvoir intégrer ces externalités. Une uniformisation des informations requises de même que des pratiques ne devrait elle pas être requise des régulateurs (l’ICCA par exemple ou l’ordre des CMA) ? La prise en compte des externalités loin d’être facultatif ne devrait elle pas être rendue obligatoire à tous ?
Dossou
Le 13 avril 2005 passé, le gouvernement fédéral a publié la mise à jour de son plan de mise en œuvre du Protocole de Kyoto, que le Canada a ratifié le 17 décembre 2002. En vertu du Protocole, le Canada s'est engagé à diminuer de 6 %, pour la période de 2008 à 2012, les émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) par rapport au niveau de 1990. On fait référence ici aux industriels qui émettent de grandes quantités de GES et qui appartiennent essentiellement aux secteurs des mines, de la fabrication, du pétrole, du gaz et de la production d'électricité thermique. Ces émetteurs produisent presque 50 % du total des émissions canadiennes de GES. Les entreprises qui ne respecteront pas les nouvelles dispositions seront soumises à des amendes. Il apparaît donc que les organisations qu’elles soient publiques ou privées doivent réduire leurs émissions de gaz car des quotas d’émissions sont fixés et également des sanctions seront affligées aux organisations délinquantes. Les organisations qu’elles soient publiques, privées ou encore à but non lucratif sont donc obliger d’intégrer les notions de coûts environnementaux (comptabilité environnementale) dans leur gestion. La comptabilité environnementale apparait comme un système qui permet de répertorier, organiser, gérer et fournir des données et des informations sur l’environnement, par l’intermédiaire d’indicateurs physiques ou monétaires. Elle constitue un outil indispensable à la mise en œuvre du concept du développement durable et s’impose à l’heure actuelle comme un moyen d’assurer la préservation de l’environnement, une problématique préoccupante, notamment dans un contexte de changement climatique. Burritt et Schaltegger (2001) et plus tard, Henri et Journeault (2006) donneront le nom « d’Éco-contrôle» ou « d’Eco-efficiency» au contrôle de gestion environnementale, principalement composé des composantes traditionnelles de la comptabilité de management. Cette approche implique que l’entreprise gère au mieux l’ensemble de ses ressources et également les ressources naturelles afin d’en tirer un avantage concurrentiel.
RépondreSupprimerLes organisations doivent donc prendre conscience de l’enjeu majeur que constitue la notion de développement durable et de ce fait intégrer les coûts environnementaux dans leur management.